AccueilBusinessIBM France : Le TGI de Nanterre s’oppose au transfert des secrétaires de direction à Manpower

IBM France : Le TGI de Nanterre s’oppose au transfert des secrétaires de direction à Manpower

Après avoir organisé un comité central, les syndicats d’IBM France et le CHSCT avaient déposé une plainte auprès du Tribunal de Grande Instance de Nanterre en vue de contester le transfert des secrétaires de leur entreprise vers Manpower. Celle-ci a d’ailleurs été validée par le Tribunal. Ces secrétaires allaient quitter Big Blue pour rejoindre Manpower Group Solutions. Désormais, l’affaire va être réglée par le Conseil des prud’hommes des Hauts-de-Seine.

Suite à une procédure déposée par les organisations syndicales d’IBM France et d’autres groupes, le TGI de Nanterre a suspendue en référé le transfert de plusieurs secrétaires et d’assistantes de direction d’IBM vers la société d’intérim Manpower Group Solutions.

La CGT de l’entreprise a réagi à travers un communiqué, indiquant qu’une procédure avait été initiée par le comité central d’entreprise de l’entreprise, la coordination des CHSCT, et les syndicats que compte l’entreprise afin de demander l’annulation de ce transfert.

Mais comme la justice a donné sa décision, l’affaire a été portée vers une autre instance qui statuera. Plusieurs démarches ont été entamées aux prud’hommes et une partie des secrétaires du groupe ont interpellé le conseil des prud’hommes de Nanterre, avec l’aide de l’avocat de la CGT.

En attendant la confirmation de la décision

Les comités et tous les syndicats souhaitent une confirmation de la première décision et que les secrétaires puissent reprendre leur travail et accéder tranquillement à la retraite. E son côté, la direction de la communication d’IBM a indiqué au téléphone qu’elle n’avait aucune connaissance de cette affaire pour l’instant.

Suppression de 1000 emplois

Alors qu’elle a réalisé des bénéfices, l’entreprise procède à une cure d’amaigrissement et dans ses effectifs avec la suppression de plusieurs emplois dans différents départements. Un autre projet de licenciement concernera 360 personnes dans GTS (Global Technical Services) qui œuvre dans les services aux clients, et surtout dans le département IS (Infrastructures Services). Comme dans la GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) d’IBM France il est prévu un plan de suppression de près de mille emplois depuis décembre 2014 à fin 2018.