Les automobilistes célèbrent noël à la pompe au détriment de l’économie

Encouragés par les prix réduits des carburants, les automobilistes roulent plus. Ils bénéficient des pannes sur le marché pétrolier suite aux tensions au Moyen-Orient et du manque de régulation. Mais à partir du 1er janvier, la fiscalité sur les carburants sera reformée.
Proposé à 36 dollars ou 33 euros, le prix du baril de pétrole, c’est la fête aux pompes pour les automobilistes! En fait, le litre de gazole coute 1 euro et le SP95 est proposé à 1,26 euro, d’après les chiffres constatés par l’Union française des industries pétrolières (Ufip), les prix pour les consommateurs ont diminué de 16% et 12% en six mois. Et si l’euro n’avait pas enregistré une perte de 4% de sa valeur comparé au dollar sur cette période et plus de 20% en dix-huit mois, les prix des carburants en euros à la pompe seraient situés en dessous encore.
Au regard de cette chance la vaste campagne de communication déployée autour du passage énergétique et de la COP21 n’a vraiment pas pousser les utilisateurs à changer les comportements, qui n’ont pas cessé de se servir de leur voiture.
Le gazole plus sollicité à la pompe
Or en novembre passé, «la consommation de carburants routiers a fortement augmenté» comparé à novembre 2014, soulignent les industriels du pétrole qui ont constaté une hausse globale de 4,7%. Pour le supercarburant sans plomb, qui jouissent depuis de nombreux mois de la désaffection par rapport à le gazole car très polluant avec des particules fines et du renvoi des achats de voitures neuves sur des modèles à essence, la croissance est d’ailleurs arrivé à 6,1%.
Cependant, vu l’importante présence du diesel dans l’automobile et du trafic des poids lourds, le gazole est consommé à plus de 80% par les routiers dans l’Hexagone.
Pour l’Ufip, cette augmentation des consommations se justifierait surtout par un usage étendu des véhicules particuliers au préjudice des transports publics intervenus après les attentats du 13 novembre.