Une ONG est à l’origine de l’esclandre de Volkswagen

C’est grâce à des tests bienveillants qu’il a été possible de découvrir la supercherie portant sur un grand système de trucage aux tests antipollution installé par Volkswagen sur 11 millions de voitures dans le monde.
L’histoire commence en 2013 quand l’International Council for Clean Transportation (ICCT), qui est une ONG œuvrant dans les transports saints, prend la décision de faire un test sur les émissions de certains véhicules de type diesel.
Tout le monde s’attendait à ce que l’ONG déclare que les voitures commercialisées aux Etats-Unis polluent moins que les voitures grâce aux faveurs des normes américaines plus drastiques que les autres.
« Nous avions déjà démontré que les émissions des voitures diesel européennes dépassaient les normes en conditions normales de circulation, indique Drew Kodjak, le directeur exécutif de l’ICCT. Mais nous pensions que cette inégalité était justifiée par un certain nombre d’insuffisances dans le système européen, particulièrement l’absence d’autorité commune pour exécuter les tests. Notre postulat était qu’aux Etats-Unis, avec le Clean air Act, toutes les voitures sortiraient propres. »
Cet ex conseillé du département pollution de l’air de l’Agence américaine pour l’environnement (EPA) crèe l’ICCT en 2005. En vue de : « Fournir des études et des analyses aux régulateurs environnementaux pour l’amélioration la performance et l’efficacité énergétique des transports routier, maritime et aérien pour la santé publique et de la lutte contre le changement climatique ».
Pour y arriver, il va travailler avec une quarantaine de doctorants, de chercheurs, d’ingénieurs et procède à l’ouverture de quatre bureaux installés à Washington, à Berlin, à Pékin et à San Francisco. Et dans la liste de leurs programmes figure la qualité de l’air, l’impact environnemental de l’industrie aérienne, les carburants, les voitures électriques.
Financée par la ClimateWorks Foundation, une autre ONG oeuvrant dans la lutte contre le réchauffement de la planète, L’ICCT travaille donc avec les gouvernements régionaux et nationaux pour protéger des politiques publiques pour les transports propres, aux Etats-Unis et en Europe, en Amérique latine, en Chine, en Inde.